Au début du cinéma parlant, dans les années 1920, les caméras étaient très bruyantes, et les lieux de tournage peu adaptés à la prise de son.
Les caméras étaient alors enfermées dans des caissons isolés, mais elles se trouvaient ainsi privées de toute liberté de mouvement. Ces caissons sont devenus par la suite portables (appelés blimp).
Quant au microphones, ils étaient également fixes (on se souvient notamment des scènes mémorables de Singing in the rain où les acteurs doivent se tenir à un endroit précis pour que leur voix soit bien captée), cachés dans le décor la plupart du temps.
Ce n'est qu'en 1929, pour le tournage de The wild party, que la réalisatrice Dorothy Arzner a eu l'idée de fixer le micro au bout d'une canne à pèche pour permettre aux acteurs de se déplacer et au preneur de son de les suivre.
Simple, mais fallait y penser !
Ainsi, on peut regarder les films sonores précédents avec un regard différent en sachant que les micros étaient tous immobiles.
On pensera à Le Chanteur de Jazz par exemple, sorti en 1927, considéré comme le premier film parlant grâce à des scènes chantées et un monologue insérés au sein d'un film qui reste majoritairement muet.
La vidéo ci-dessus vient de la chaîne Deity Microphones que je conseille vivement car, au delà de quelques vidéos à but commerciales, elle regorge de petites vidéos claires et concises pour donner des conseils divers : placement de micros cravate, prise de son en extérieur, astuces pour percher...
Ils ont également une page facebook : Deity